Les 8èmes rencontres nationales des MLC ont eu lieu du 1er novembre 2013 au dimanche 3 novembre à DINAN.
Nous avons été accueillis par l’association pour une monnaie locale en Pays de Rance par des jeux afin que chacun fasse connaissance. Une quarantaine de projets étaient présents. La plénière du samedi matin a été introduite par un exposé de Michel Lepesant sur le manque d’utilisateurs et le sens des projets de MLC, « quel sens à la monnaie ? Echanger et/ou partager ? Dynamiser l’économie locale ou dynamiter l’économisme ? Peut-on faire un premier bilan d’étape sur les réussites et les échecs des MLC en France ? » Les discussions ont été riches.
L’après-midi se sont déroulés divers ateliers. J’ai participé à celui sur les financements et les politiques. JP Pla du Sol Violette Marie Christine des Lucioles et moi avons répondu à des interrogations sur les subventions et très vite la discussion s’est tournée vers les difficultés avec les trésoriers municipaux, et les discussions avec l’ACPR. JP Pla insiste sur l’importance de sensibiliser les élus, députés, sénateurs et autres.
Le dimanche matin la discussion a commencée par celle de l’organisation du réseau. Notamment l’idée de faire un pot commun entre les associations qui ont des subventions pour les déplacements comme les rencontres ACPR. Mais aussi la question d’avoir, non pas des représentants mais des délégués avec un mandat impératif.
Le gros morceau, les discussions avec l’ACPR ont occupé une grande partie de cette matinée. Les documents préparatoires préparés en amont, transmis avant la rencontre de Dinan ont été projetés afin que tout le monde ait les textes, les explications et les implications sous les yeux.
Vous trouverez ici tous les éléments du débat. C’est-à-dire tous les éléments dont nous disposons et la discussion sur les termes techniques et leur implication politique.
Les discussions ont conclu à l’importance de rester dans une démarche collective afin d’avoir plus de poids et de crédibilité dans les discussions avec l’ACPR. En effet le projet de Montpellier qui a pris directement des contacts téléphoniques avec la juriste de l’ACPR ouvre une brèche en faisant cavalier seul. Leur position étant, après ces contacts directs, de s’orienter plutôt vers une reconnaissance des mlc comme se situant entre le chèque déjeuner et la carte de fidélité, ce qui pose la question du projet politique dans une telle reconnaissance. A l’inverse Anne, salariée du Galléco, mlc portée par le Conseil général d’Ille et Vilaine, qui a déjà déposé une demande d’exemption d’agrément de service bancaire de paiement, a annoncé qu’ils allaient arrêter la procédure afin de participer à la démarche collective. Nous avons décidé de continuer les discussions avec l’ACP en essayant de gagner du temps pour continuer les explorations et discussions. Un courrier de réponse va être adressé à l’ACP. Pour ce faire un groupe de travail ad hoc va être constitué avec toutes les personnes désireuses de continuer ce travail.